Ankara – Le 23 février dernier, la police turque fait une découverte terrifiante : une jeune fille yézidie de 7 ans est a vendre sur le darknet. Le vendeur n’a oublié aucun détail : photos et mensurations sont disponibles dans l’annonce. La fillette est proposée aux enchères et à celui qui donne le meilleur prix dans la capital turque. L’annonce fait froid dans le dos mais est bien réelle.

La police turque, se faisant passer pour un acheteur potentiel, surenchéri le prix et réussi à récupérer la fillette des mains de son ravisseur début mars 2021. L’annonceur était en réalité un cadre de l’État Islamique à la retraite dans la capital turque. Après son départ de Syrie, il avait réussi à amener avec lui son esclave sexuelle de 7 ans.

Ce genre de découverte macabre n’est pas un cas exceptionnel. En effet, depuis le démantèlement de l’État Islamique, beaucoup de ses cadres et ses membres se sont « réfugiés » en Turquie en emportant avec eux les butins de guerre. L’été dernier, une autre fille yézidie de 24 ans avait été libérée par la police turque de la même manière. Celui qui avait mis l’annonce l’avait également acheté en ligne en 2018.

Il y a de multiples cas similaires relatés par la presse turque. Quand on sait qu’il y a encore des milliers de femmes yézidis disparues, ces découvertes ne sont que la partie visible de l’iceberg.

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